By Franck Nziza
Ayant suivi de très près la compétition « Miss Burundi 2016/2017 », et à quelques jours de sa finale, le blogueur Frank Nziza livre ses impressions et partage ses interrogations.
Les 12 candidates sélectionnées pour s’affronter lors de la finale « Miss Burundi 2016/2017 » le 23 juillet ont été désignées.
Malgré une participation encore timide des spectateurs et une organisation qui laisse à désirer (ponctualité, éclairage de la scène, etc), ce pari, comme on peut l’appeler désormais, est en train d’être gagné car beaucoup de défis ont été déjà relevés. Les candidates ont pu présenter leurs tenues et expliquer leurs projets sans incident majeur. La sélection des douze finalistes s’est déroulée sans polémique.
Mais certains faits ont suscité ma curiosité, avec des interrogations qui restent sans réponse :
Pourquoi les critères de sélection ne sont-ils pas dévoilés au public afin que tout le monde sache « pourquoi telle candidate passe et pourquoi telle autre a été éliminée ? ». Bref, histoire d’éviter cette lâcheté à la burundaise : « ntirumveko » (je ne veux pas porter le chapeau…).
Concernant le vote du public sur internet, je me permets d’emprunter les analyses de certains de mes amis informaticiens qui font état de plusieurs failles de sécurité des votes : notamment la possibilité de voter plusieurs fois juste en changeant de navigateurs, d’adresse IP, d’appareils, etc. Une brèche à toutes les tricheries possibles et inimaginables.
Et enfin, pourquoi cette amalgame de langues d’expression lors de la présentation des projets des candidates ? Qu’attendons-nous d’une Miss Burundi ? Sa langue d’expression ne devrait pas laisser d’équivoque.
Du côté des candidates, elles ont été à la hauteur de l’évènement. Du reste, un petit coaching pour mieux présenter leurs projets, leurs tenues, répondre aux questions ferait l’affaire.
Bravo aux finalistes ! Chapeau à ceux qui nous ramènent la compétition « Miss Burundi » !
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